La grossesse, l’accouchement modifient la plasticité
cérébrale « on change sous l’emprise des émotions »
Nous naissons avec un certain patrimoine génétique, mais l’ensemble
de nos gènes n’est pas définitivement programmé à la naissance.
Surtout durant la première année de vie, sous l’effet de
l’environnement et des hormones, certains gènes vont être activés ou
désactivés.
Ainsi, certaines connexions vont se renforcer au détriment
d’autres qui vont dépérir : les réseaux utilisés se renforcent, les
réseaux non utilisés se désactivent.
Si le cerveau s’organise dans une mutation permanente qui
dépend de l’expérience et de l’affection reçue, entre le sixième mois de
grossesse et 2 ans, ce processus de maturation est particulièrement important.
Les bases du vécu émotionnel et social se mettent en place
durant cette période.
Les bébés sont programmés à prendre autant d’attention
qu’ils peuvent en recevoir.
En fonction de la réaction de l’environnement, l’enfant va
adapter son mode de fonctionnement interne.
Tous les adultes ne peuvent pas transmettre un sentiment de
sécurité. L’enfant développera donc un attachement insécure.
Le bébé peut s’habituer à vivre dans un monde qui ne répond
pas à ses besoins, mais il développera des stratégies adaptatives qui peuvent
le desservir plus tard.
Créer des liens c’est partager des actions, et surtout des
moments positifs de joie, de rire et de jeux…