Troisa hors les murs_Neuville sur Saône

Nous sommes ravis de vous convier à la conférence sur l'attachement que nous animerons à Neuville sur Saône, le jeudi 20 mars 2014 à Passage Parentalité.
Vous pouvez vous inscrire par mail auprès de Passage Parentalité qui centralise les inscriptions : passageparentalité@gmail.com




Etre parent en pleine conscience




Afin de remercier nos adhérents de leur soutien, nous les avons invité à participer à une matinée de pratique de pleine conscience le samedi 1er février 2014.

Cet article nous donne l’occasion de remercier une nouvelle fois Nathalie Bonhouvrier instructrice MBSR (programme en 8 semaines de réduction du stress basée sur la pleine conscience) qui a animé cet atelier.

Pourquoi proposer un atelier de pleine conscience dans le cadre de Troisa ?

Vous le savez, être parent est très sollicitant et il n’est que très rarement possible d’appuyer sur le bouton pause. Nous avons parfois du mal à nous ressourcer, à nous poser et au final c’est toute la vie de famille qui pâtit du manque de soin que nous nous accordons.
Nous souhaitons être une figure d’attachement stable, fiable, prévisible et disponible pour nos enfants et cette responsabilité nous donne parfois le vertige tant cela représente un défi au quotidien.
Le succès de l’article sur la fessée sur notre blog, nous montre bien, qu’éduquer son enfant sans violence, prendre le temps d’expliquer, de jouer, ne va pas de soi et apparaît difficilement compatible avec nos rythmes toujours plus rapides.
Certains d’entre vous nous avaient interpellé en nous disant, « c’est tout à fait exact ce que vous nous dites et je sens que c’est juste, seulement j’ai beaucoup de mal à mobiliser ces connaissances au quotidien, à maîtriser mes propres émotions face aux pleurs, aux colères de mon enfant ; je ne suis pas toujours cet adulte apaisant et rassurant que j’aimerais être ».

Pour nous aider au quotidien, il est important de se relier, de rencontrer d’autres parents partageant les mêmes choix éducatifs, et de prendre soin de nous, nous l’avons vu.

La pleine conscience est un outil très efficace pour soulager le stress et gagner en sérénité.
Une pratique régulière permet à chacun d’agir plutôt que réagir (respirer et prendre du recul face à la situation plutôt que donner une fessée, chercher des solutions, de l’aide pour soulager les pleurs de son bébé plutôt que se culpabiliser de ne pas être un assez bon parent…).

Convaincu de l’intérêt de la pleine conscience pour améliorer les relations que nous entretenons avec nous même, nos enfants, notre conjoint, nos collègues de travail, et pour éviter l’épuisement parental, nous avons été ravis de pouvoir partager cela avec vous !

Cette matinée nous a donné l’occasion de présenter le programme de l’association pour l’année 2014.

Formation
_ Conférences grand public
_ Formation professionnels de santé,
_ Formation travailleurs sociaux

Accompagnement
Ateliers payants nécessitant d’être adhérents :
_ Estime de soi
                Evaluez votre propre style d’attachement
                Mieux se comprendre
_ Techniques de communication
_ Newsletter mensuelle 

Recherche
_ Situation étrange : étude sur le style d’attachement des enfants.

Témoignage d’une de nos adhérentes (publié avec l’aimable autorisation de son auteur)

« Sur mon trajet retour dans le métro, j'ai senti comme un espace au niveau de mon abdomen, de la place comme si ma "base" s'était libérée, dénouée, sensation très agréable mêlant bien-être, calme, sérénité. Je crois que cela est lié à ma respiration : en mettant mon attention dessus samedi matin, elle redevenait ventrale. Plus tard dans le week end, j'ai senti qu'elle se bloquait en haut à la moindre tension (liée à un enfant qui taquinait un autre par exemple), et que le fait de remettre mon attention dessus me permettait de retrouver une respiration abdominale, m'apportant du calme.
Du coup j'en ai parlé à mon compagnon, qui s'est aperçu qu'il vivait la même chose. Il s'agit d'exemples de petites choses (qui font toute la différence ...) que m'a apportée la journée de samedi. Sans compter l'idée de vivre pleinement le moment présent, de se connecter plus souvent avec son corps. J'ai beaucoup apprécié les interventions de Nathalie, que j'ai trouvées très justes, et les mots choisis pour les méditations.
La matinée de pleine conscience m'a fait beaucoup de bien, m'a beaucoup apporté et continue à me permettre de voir pas mal de choses différemment au quotidien. Jusqu'à quand ?
Voilà, donc un grand MERCI de m'avoir fait partager tout cela. « 

Sandrine M.

L'attachement : un bonheur partagé

Nous avons le plaisir de vous convier à une conférence animée par le docteur Adrian Serban, pédiatre et psychothérapeute et Ivan Tacey anthropologue sur le thème de "l'attachement".
Cette conférence gratuite nécessite une inscription par mail : troisa.asso@gmail.com





2014, naissance de la newsletter Troisa


Nous proposerons cette année à tous nos adhérents une newsletter mensuelle. 
Nous aborderons 1 fois par mois un sujet en lien avec l'attachement.
Pour que cette newsletter soit aussi la votre, n'hésitez pas à nous écrire à l'adresse troisa.asso@gmail.com 
Nous nous efforcerons de traiter au cours de l'année l'ensemble des suggestions qui nous seront faites.
Au plaisir de vous lire!

Suffit-il d’avoir des jouets pour jouer ?


En cette période de Noël, la question du choix du « bon jouet » est au cœur des préoccupations de nombreux parents… 

Et si l’on en profitait pour s’interroger plus largement sur l’importance du jeu dans la relation à nos enfants ?

Dans son livre « Jouons ensemble autrement » Catherine Dumonteil Kremer nous invite à approcher le jeu d’une manière différente : jouer pour améliorer les relations avec nos enfants, donner de l’attention personnalisée, sortir des impasses relationnelles avec les petits comme avec les adolescents, souder la famille, se fabriquer des souvenirs…
L’auteur nous amène à réfléchir à notre propre vécu du jeu, à dépasser la gêne, l’ennui, le sentiment de perdre son temps…pour jouer vraiment avec ses enfants, entrer dans leur monde et privilégier le plaisir de vivre ensemble.
Catherine Dumonteil Kremer propose concrètement une cinquantaine de jeux spontanés simples à mettre en place, ainsi qu’une sélection de jeux coopératifs et de jeux de plateaux originaux.

Si vous cherchez un cadeau pour de jeunes parents, ou si les fêtes des années précédentes vous ont convaincu qu’il est nécessaire de penser autrement le passage du Père Noël, ce livre va vous intéresser, en voici le sommaire détaillé :

Le jeu : une rencontre émotionnelle
                   Explorer, expérimenter ou jouer
                   Quand nos enfants grandissent, pourquoi jouons nous moins ?
                   Le jeu libre ou jeu symbolique
                   Les effets magiques du rire
                   Sortir des impasses relationnelles par le jeu
                   Des jeux qui soudent la famille
                   Jouer à la guerre

Le jouet, un besoin ?
                   Naissance d’un petit consommateur
                   Quelques suggestions pour choisir un jouet
                   Jouets et sexisme

Jeux de règles compétitifs et coopératifs
                   Les jeux coopératifs
                   Les jeux de société avec plateau
                   Le cercle vicieux de la compétition
                   Des jeux de société irrésistibles

                   Jeux éducatifs ou « activités pédagogiques alternatives » ?


Faut-il "laisser pleurer"?

LES PLEURS DU BÉBÉ : ce que la recherche nous apprend.


Les chercheures Sylvia Bell et Mary Ainsworth ont mené dans les années 1970 des études qui auraient dû mettre définitivement à l'index les théories sur les "enfants gâtés". Ces chercheures ont étudié deux groupes de couples mère-nourrisson. Le groupe 1 était constitué de mères donnant des réponses promptes et maternantes aux pleurs de leur enfant. Le groupe 2 était constitué de mères plus retenues dans leur réaction. Elles ont trouvé qu'à l'âge d'un an, les enfants du groupe 1, auxquels les mères avaient répondu rapidement et de manière plus maternante, étaient moins portés à recourir aux pleurs comme moyen de communication. Ces enfants semblaient avoir un attachement à leur mère plus sécurisé et avaient développé de meilleures facultés de communication, devenant moins pleurnichards et moins manipulateurs.


Jusqu'à cette époque, on avait fait croire aux parents que s'ils prenaient leur bébé dans leurs bras chaque fois qu'il pleurait, il n'apprendrait jamais à se calmer et deviendrait de plus en plus exigeant. D'autres études ont été menées qui montraient que les bébés dont les pleurs ne recevaient pas une réponse rapide se mettaient à pleurer davantage, plus longtemps, et d'une manière plus dérangeante. 
Dans une étude qui comparait deux groupes de bébés en pleurs, les nourrissons recevaient, dans l'un des groupes, une réponse immédiate et maternante, tandis que dans l'autre groupe, on laissait les enfants pleurer. Les bébés dont les pleurs recevaient une attention appropriée pleuraient moins dans une proportion de 70 %. Chez les bébés qu'on laissait pleurer, à l'inverse, les pleurs ne diminuaient pas. 

Fondamentalement, la recherche a montré que les bébés dont les pleurs étaient entendus et auxquels on répondait apprenaient à "pleurer mieux", ceux qui étaient le produit d'un style de maternage plus retenu apprenaient à "pleurer plus fort". Il est intéressant de noter que ces études ont montré des différences non seulement dans la manière de communiquer des bébés avec leurs parents selon les réactions qu'ils obtenaient à leurs cris, mais aussi des différences chez les mères.

Ces études ont montré que les mères qui donnaient une réponse plus limitée et moins maternante devenaient graduellement insensibles aux pleurs de leur bébé, et cette insensibilité se propageait à d'autres aspects de leur relation parent-enfant. 

La recherche a montré que laisser un bébé pleurer "gâte" toute la famille.

Evaluez le style d'attachement de votre enfant


Dans le cadre du volet « Recherche », un des projets de l’association est d’évaluer le style d’attachement  des enfants âgés de 12 à 18 mois, à travers leur comportement lors des séparations.
L’étude est réalisée en collaboration avec une équipe de la faculté de médecine de Munich spécialisée dans ce type d’évaluation. Les enfants sont filmés dans le cadre d’une situation de séparation (« situation étrange ») et les enregistrements sont envoyés à Munich de façon anonyme. Les résultats sont ensuite discutés avec les parents.
Pour plus d’informations concernant les styles d’attachement, nous vous invitons à prendre connaissance du diaporama diffusé lors de la conférence du 30 septembre sur ce blog.
Ce type d’étude est connu depuis les années 80, et depuis, plus de 10 000 enfants ont ainsi été évalués. Certains d’entre eux ont été suivis jusqu’à l’âge de 20 ans, dans les années 2000.

Description du Protocole :

Il s’agit d’un protocole filmé de 18 minutes (6 séquences)


1. L’enfant est avec son parent, dans un environnement nouveau (jouets…)

2. Arrivée d’une personne étrangère dans la pièce

3. Départ du parent, l’enfant est seul avec la personne étrangère

4. Retour du parent, départ de la personne étrangère

5. Départ du parent, l’enfant est seul

6. Retour du parent


Cette mise en scène permet d’observer le comportement de l’enfant lors des séparations et surtout lors des retrouvailles avec son parent.
Le but n’est pas de mettre des étiquettes ni de cataloguer les enfants, mais de mieux comprendre le phénomène et de proposer dans un second temps si besoin, des solutions aux parents.

Les parents intéressés par cette étude peuvent prendre contact avec l’association pour de plus amples précisions, en nous écrivant à l’adresse troisa.asso@gmail.com. 
Ils seront recontactés dans les plus brefs délais.
L’étude se fera sous la direction du Président de l’association, Adrian Serban, pédiatre et psychothérapeute.
Dans un second temps, une rencontre avec les parents, s’ils le souhaitent, pourra être organisée, afin de présenter les résultats du test et de proposer des solutions pour optimiser et renforcer la relation entre l’enfant et ses parents.

Cette étude est entièrement gratuite et commencera en janvier 2014.
Elle aura lieu au 10 grande rue de la Croix Rousse 69004 Lyon, les premières sessions auront lieu les samedis 11 et 18 janvier 2014.